|
Diapason de mars 2020 Critique de Nicolas Derny Page n° 82
Classica de juillet 2020 Critique de Jérémie Bigorie Page n° 52
Format : 1 CD Durée totale : 01:13:00
Enregistrement : 08-10/12/2018 Lieu : Dunwich Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68290 EAN : 0034571282909 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 05/02/2020
Genre : Classique
|
|
|
Béla Bartók (1881-1945)Quintette pour piano en do majeur, Sz 23 Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)Quintette pour piano en mi majeur, op. 15 Piers Lane, piano Quatuor Goldner
Dene Olding, violon Dimitry Hall, violon Irina Morozova, alto Julian Smiles, violoncelle
|
Le Quintette de Bartók a enfin de la chance au disque. Tout juste hier, Vilde Frang et ses amis lui offraient une lecture tempétueuse, Piers Lane et les Goldner le replacent plus aisément dans la filiation brahmsienne, adoucissant les hungarismes, donnant aux harmonies une tonalité dorée plutôt nouvelle Vienne. Feraient-ils l’œuvre trop belle ? En tous cas j’écoute fasciné, ces jeux de timbres savamment composés, ces danses suggérées, l’étoffe plus soie que velours de cet ensemble qui prend la lumière dans une œuvre si volontiers sombre. Mais les cinq amis savent aussi que Bartók flirte ici avec les audaces de la Vienne nouvelle, la sensualité des archets évoquent parfois le monde de Josef Marx. Le couplage avec le grand Quintette de pure fantaisie qu’Eric Wolfgang Korngold composa en 1923 (soit vingt ans après celui de Bartók) après le succès remporté par "Die tote Stadt", semblait une évidence, mais les deux œuvres regardent dans des directions contraires, Bartók imaginant un nouveau monde alors même qu’il était encore immergé dans Brahms, Korngold jouant les équilibristes entre un monde de fantaisie et des instants abyssaux. De cette ambivalence Piers Lane et les Goldner rendent compte avec un brio certains, rendant justice à une œuvre qui se sera entendue jusque là pour échapper à ses interprètes. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé) Youthful piano quintets from Korngold the arch-Romantic and Bartók in his pre-modernist vein make a fascinating comparison. This album offers a snapshot of early twentieth-century Austro-Hungarian chamber music as represented by two of its most individual voices.
|
. |
|
|
|