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Diapason de février 2020 Critique de Jean-Yves Clément Page n° 80
Format : 1 CD Durée totale : 01:09:08
Enregistrement : 2014-2018 Lieu : Londres/Bristol Pays : Royaume-Uni Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68116 EAN : 0034571281162 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 05/02/2020
Genre : Classique
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Johannes Brahms (1833-1897)Fantaisies, op. 116 n° 1 en ré mineur n° 2 en la mineur n° 3 en sol mineur n° 4 en mi majeur n° 5 en mi mineur n° 6 en mi majeur n° 7 en ré mineur Intermezzi, op. 117 n° 1 en mi bémol majeur n° 2 en si bémol majeur n° 3 en do dièse mineur Pièces pour piano, op. 118 n° 1 en la mineur n° 2 en la majeur n° 3 en sol mineur n° 4 en fa mineur n° 5 en fa majeur n° 6 en mi bémol mineur Pièces pour piano, op. 119 n° 1 en si mineur n° 2 en mi mineur n° 3 en do majeur n° 4 en mi bémol majeur Stephen Hough, piano
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Crépusculaires les ultimes opus que Johannes Brahms destina à son cher piano, le compagnon de sa jeunesse chez Schumann ? Stephen Hough dès le Capriccio qui ouvre l’opus 116 réfute cela, jouant emporté, faisant sonner le clavier en tempête. Il fait surtout entendre les singularités de cette langue qui soudain semble si moderne, si tranchante, et qui en 1892 était simplement inouïe. Avec son art des timbres, son jeu naturellement noble, il anime ces textes en les propulsant dans une lumière crue, à contrario de tant de pianistes qui les auront joués sous l’abat-jour, et soudain ce ne sont plus des moments, mais un voyage qui se poursuit entre les quatre cahiers qu’on aura rarement entendu aussi unis. Et lorsque le pianissimo envahit tout, Hough se fait poète, peignant la nuit elle-même, plus tragique que sous bien d’autres doigts. L’opus 119 sonne à ce titre comme une décantation, de la musique quasi abstraite dans laquelle Schoenberg se reconnaitra. Mais soudain le jeune Brahms revient danser pour une Rhapsodie qui résonne comme un Hymne à l’aube des musiques nouvelles. Remarquable vision où Stephen Hough se souvient de ses lectures emportés, ombreuses, des Ballades et de la Troisième Sonate. Tentera-t-il demain les cahiers de Variations, autre visage du piano de Brahms ? (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé) A collection of exquisite Brahmsian miniatures : brief meditations on last things before, in Stephen Hough’s own words, "the light fades and the final cigar is extinguished".
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