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Diapason de février 2019 Critique de Bertrand Boissard Page n° 82
Format : 1 CD Durée totale : 01:11:39
Enregistrement : 12-14/11/2017 Lieu : Monmouth Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68226 EAN : 0034571282268 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2019 Date de sortie : 06/02/2019
Genre : Classique
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Johannes Brahms (1833-1897)Fantaises, op. 116 Fantaisie n° 1 en ré mineur Fantaisie n° 2 en la mineur Fantaisie n° 3 en solmineur Fantaisie n° 4 en mi majeur Fantaisie n° 5 en mi mineur Fantaisie n° 6 en mi majeur Fantaisie n° 7 en ré mineur Intermezzos, op. 117 Intermezzo n° 1 en mi bémol majeur Intermezzo n° 2 en si bémol mineur Intermezzo n° 3 en do dièse mineur Clavierstücke, op. 118 Intermezzo n° 1 en la mineur Intermezzo n° 2 en la majeur Ballade n° 3 en sol mineur Intermezzo n° 4 en fa mineur Romance n° 5 en fa majeur Intermezzo n° 6 en mi bémol mineur Scherzo en mi bémol mineur, op. 4 Garrick Ohlsson, piano
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Les grands moyens de Garrick Ohlsson, main gauche impétueuse, main droite ample et tonnante, iraient-ils aux ultimes opus de Brahms que les pianistes poètes jouent « sous l’abat jour » ? Il emporte d’un geste épique l’Opus 116, comme si le jeune Brahms des Sonates y survivait, manière unique et assez magnifique de donner aux Capriccios des airs de tempêtes et de concentrer le son et la poésie dans des Intermezzos très dits. Vous l’aurez compris, ce Brahms là, altier, intense, sculpté dans le son ne s’était plus vraiment entendu depuis celui de Julius Katchen. Pour l’opus 116 c’est gagné, mais surprise ! aussi pour le triptyque de l’opus 117, chanté avec une simplicité qui fait mouche, tenu mais tendre pourtant, et ce son royal, inévitable, qui force à l’évidence. La grande déclamation qui lance l’Intermezzo de l’opus 118 nous reconduit dans le ton appassionato qui métamorphosait l’opus 116 : ce nocturne en six stations trouve un ton épique quasiment inédit, exalté et sombre, merveilleux et inquiétant jusque dans un Intermezzo final où semble rouler au loin une indicible tempête auquel le Scherzo op. 4 fait un postlude plein de clairons. Décidément, le Brahms de Garrick Ohlsson est une sacrée claque ! (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)
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