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Classica de mars 2016 Critique de Antoine Mignon Page n° 107
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 01:02:47
Enregistrement : 18-20/10/2013 Lieu : New Haven Pays : Etats-Unis Prise de son : Stereo
Label : Claves Référence : CLA1511 EAN : 7619931151120 Code Prix : DM020A
Année d'édition : 2015 Date de sortie : 03/02/2016
Genre : Classique
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Robert Schumann (1810-1856) Fantaisiestücke pour clarinette et piano, op. 73 (trans. Pour alto et piano par B. Giuranna) Sonate F.A.E pour violon et piano (trans. Pour alto par E. Causa) Adagio et allegro pour piano et cor, op. 70 (trans. Pour alto par E. Causa) Romances pour hautbois et piano, op. 94 (trans. pour alto par E. Causa)Johannes Brahms (1833-1897) Sonate n° 1 en mi mineur pour violoncelle et piano, op. 38 (trans. pour alto par E. Causa et B. Berman)
Ettore Causa, alto Boris Berman, piano
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Entendre au lieu de la clarinette l’alto murmurer la phrase de lied qui ouvre les Fantaisiestücke op. 73 de Schumann, c’est atteindre un autre horizon de cet ailleurs magique, pays de romances et de contes dont Ettore Causa explorent l’univers tendre de son achet soyeux. Quelle belle idée, tout un disque de transcriptions, étendant le répertoire si discret de l’alto. Evidemment le romantisme de Schumann va comme un gant à cet instrument qui calque la voix humaine. Si la transcription des Fantasiestücke de Bruno Giuranna a acquis ses lettres de noblesses, celles qui suivent, de la main même d’Ettore Causa, si justes, si senties, prendront le même chemin : pour l’Intermezzo de la Sonate FAE les couleurs assourdies donnent une tendresse effusive, pour l’Adagio et Allegro op 70, le phrasé plus libre de l’alto dévoile une palette expressive que le cor suggérait à peine. Mais ce seront les trois Romances op. 94, lieder sans paroles désarmants, qui dans le chant des cordes s’épanouissent le plus. L’album se clôt chez Brahms, avec une transcription de la Première Sonate pour violoncelle réalisée à quatre mains par Ettore Causa et Boris Berman qui plie tout au long du programme son grand clavier au chant intime de l’alto. Limite de l’exercice – le geste ne saurait être aussi éloquent qu’au sortir de la grande caisse du violoncelle – mais avantage certains du coté de la Lyre : comme cela chante ! (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)
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