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Diapason de novembre 2019 Critique de Jean-Yves Clément Page n° 94
Classica de février 2020 Critique de Alain Lompech Page n° 96
Format : 1 CD Durée totale : 01:16:40
Enregistrement : 12-14/07/2018 Lieu : Monmouth Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68273 EAN : 0034571282732 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2019 Date de sortie : 02/10/2019
Genre : Classique
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Frédéric Chopin (1810-1849) Fantaisie en fa mineur, op. 49 Fantaisie Impromptu en do dièse mineur, op. 66 Impromptu n° 1 en la bémol majeur, op. 29 Impromptu n° 2 en fa dièse majeur, op. 36 Impromptu n° 3 en sol bémol majeur, op. 51 Mazurka en mi majeur, op. 6 n° 3 Mazurka en la mineur, op. 7 n° 2a Mazurka en do mineur, op. 30 n° 1 Mazurka en do dièse mineur, op. 30 n° 4 Mazurka en la bémol majeur, op. 41 n° 3 Mazurka en do dièse mineur, op. 41 n° 4 Mazurka en si majeur, op. 56 n° 1 Mazurka en si majeur, op. 63 n° 1 Mazurka en fa mineur, op. 63 n° 2 Sostenuto (Valse) en mi bémol majeur, KKIVB/10 Valse en la bémol majeur, KKIVa/13 Valse en la bémol majeur, op. 69 n° 1 Valse en ré bémol majeur, op. 70 n° 3
Pavel Kolesnikov, piano
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La jolie sonorité naturelle et naturellement mesurée que Pavel Kolesnikov tire de son piano le destinait à Chopin d’évidence. Mais au lieu de se contenter de cette bienheureuse équivalence le jeune homme entend repenser les œuvres qu’il touche au long d’un album qui, probablement, fera couler beaucoup d’encre. L’évidence parait dès la Fantaisie-Impromptu comme d’ailleurs dans les trois autres Impromptus, fluides, élégants, ombrés, un peu timides parfois. Mais pourquoi ces manières, ces atermoiements, ces pas de côté dans les quatre Valses, qui pour tout dire trainent plutôt qu’elles ne dansent ou qu’elles ne rêvent ? Alors au moins les Mazurkas ? Il peut y être divin (comme dans l’opus 30 n°1), les agrémentant parfois d’un « bourdon » de vielle en guise d’introduction qui voudrait nous transporter au bord de la Vistule où vers les sommets des Carpates, mais comme dans tout au long de cet album qui ne se cherche plus qu’il ne se trouve, le soupesés des rythmes, les ornements indélicats, l’extrême contrôle des dynamiques qui finit par morceler les phrasés étonnent parfois en bien, souvent en mal. Et voilà le pire : les premières mesures de la Fantaisie, prosaïques, cassées, qui prouvent qu’à force de regarder de très près le texte Kolesnikov aura perdu la ligne. A un tel talent il fallait bien un fourvoiement. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé) Pavel Kolesnikov’s deep affinity with the music of Chopin is once again on display : immaculate performances - and an intelligently planned recital, which builds towards the epic F minor Fantasy - can only enhance the listener’s appreciation of this much-loved repertoire.
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