|
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 01:09:51
Enregistrement : 08-10/05/2019 Lieu : Zwijndrecht Pays : Pays-Bas Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Passacaille Référence : PAS1061 EAN : 5425004840615 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2019 Date de sortie : 02/10/2019
Genre : Classique
|
|
|
Giuseppe Porsile (1680-1750)Cantate "Le Sofferte amare pene" Andante, extrait de "Il Giorno Felice" Cantate "Qual per ignoto calle" Extraits de "Dialogue pastoral à 5 voix" Menuet I Menuet II Cantate "Violetta gentil" Cantate sur L'Arcecalascione "Sfogandose 'no Juorno" Sonate pour flûte seule Cantate "E gia tre volte" Stefanie True, soprano Ensemble La Cicala
Sara Decorso, violon Shizuko Noiri, archiluth Rebecca Rosen, violoncelle Claudio Ribeiro, clavecin Inês d'Avena, flûte à bec, direction
|
Spécialisé dans le répertoire napolitain, cet ensemble baroque mené par la flutiste à bec Inês d'Avena, s’adjoignant le concours de la soprano canadienne Stefanie True, propose pour son 3e CD une sélection d’œuvres de Porsile. Le compositeur, né à Naples, profita d’une longue et prolifique carrière qui le conduisit jusqu’à Barcelone et Vienne. Au programme, un ensemble de cantates et autres pièces de concert, dont des premières au disque. Dans le livret d’accompagnement en anglais, fort bien fait, la cheffe et musicologue présente l’important travail de reconstitution qu’a nécessité cet enregistrement. Ces notes sont complétées par une autre contribution musicologique ainsi que par les textes chantés et leur traduction en anglais. Mais c’est l’écoute, plus encore, qui nous comble ici. La voix épurée de la soprano, son chant subtil entre avec les instruments en un dialogue d’une extrême délicatesse dans la restitution de ces pièces, aux échos volontiers plaintifs, entre lesquels viennent s’intercaler de charmantes miniatures instrumentales. Le mouvement général est délicieusement animé et ce n’est certainement pas sans coquetterie que l’on envoie ici l’amour au diable. Voilà donc Persile sorti d’un relatif oubli et servi avec tout l’art qu’il mérite. Quelle grâce irrésistible, en effet, dans l’écriture comme dans l’interprétation ! (Alain Monnier)
|
. |
|
|
|