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Diapason de septembre 2019 Critique de Luca Dupont-Spirio Page n° 107
Classica de octobre 2019 Critique de Jérémie Bigorie Page n° 92
Format : 1 CD Durée totale : 01:09:06
Enregistrement : 08-11/01/2019 Lieu : Berlin Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Haenssler Classic Référence : HC19031 EAN : 0881488190311 Code Prix : DM018A
Année d'édition : 2019 Date de sortie : 03/07/2019
Genre : Classique
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Georg Friedrich Haendel (1685-1759) Concerto grosso n° 1 en si bémol majeur, BWV 312 Concerto grosso n° 2 en si bémol majeur, HWV 313 Concerto grosso n° 3 en sol majeur, HWV 314 Concerto grosso n° 4(a) en fa majeur, HWV 315 Concerto grosso n° 4(b) en fa majeur, HWV Ahn. B 319 Concerto grosso n° 5 en ré mineur, HWV 316 Concerto grosso n° 6 en ré majeur, HWV 317
Berliner Barock Solisten Reinhard Goebel, direction
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Après avoir été un des fers de lance du renouveau de l’interprétation du répertoire baroque sur un instrumentarium d’époque, Reinhard Goebel revendique haut et fort et même avec un brin de polémique son désir de diriger Bach et pour l’heure Haendel à un orchestre d’instruments modernes. Comment ne pas entendre dès la petite sérénade mélancolique des bois qui ouvre le Largo du premier Concerto de l’opus 3 que le ton lui, la manière, les phrasés, les appuis, sont restés strictement historiquement informés, mieux, que les couleurs elles mêmes ne manquent pas tant qu’on en reste aux souffleurs, car les cordes sont grises et pour tout dire font masse. C’est l’écueil probable parfois, avéré ici, des Berliner Barock Solisten, mais Rheinhard Goebel se rembourse de cet inconvénient en modelant une matière sonore si abondante : il sculpte avec un amour évident cet opus 3 si génial où Haendel invente un somptueux théâtre symphonique, trop heureux d’avoir sous la main ce son ample, qu’il peut faire tonner et danser sans craindre qu’il se brise. Les puristes hurleront, je préfère y entendre la réalisation pratique, et pour tout dire inévitable, du principal souhait de Goebel qui, contre toute une certaine approché éthérée prônée par les hollandais, voulait faire rugir, danser mis aussi rêver le baroque allemand. Et maintenant s’il vous plait l’opus 6. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)
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