Paul Hindemith (1895-1963)
Sonate pour 4 cors (trans. pour quatuor du saxophones de C. Enzel)
Trio pour piano, alto et heckelphone ou saxophone ténor, op. 47
Pièce de concert pour deux saxophones alto
Sonate pour saxophone alto et piano
"Das Kleinen elektromusikers lieblinge" (trans. pour quatuor du saxophones de C. Enzel)
"Frankenstein's montre répertoire" (trans. pour quatuor du saxophones de C. Enzel)
"Minimax", répertoire pour orchestre militaire (trans. pour quatuor du saxophone de C. Enzel)

Barbara Buntrock, alto
Robert Kolinsky, piano
Forian von Radowitz, piano
Quatuor de saxophones clair-obscur

Kathi Wagner
Maike Krullmann
Jan Schulte-Bunert
Christoph Enzel

Pour le saxophone qui est durant l’entre deux guerres l’instrument étendard des nouvelles musiques en Allemagne, Paul Hindemith, si prolixe aurait pu, aurait du ! écrire un grand concerto, il lui réserva seulement un « Konzertstück » en deux brefs mouvements où se griffent et s’enamourent deux saxophones de l’espèce alto, joliment croqué ici par les membres du Quatuor clair-obscur. Pourtant voici un plein disque de supposés opus pour l’instrument inventé par Adolphe Sax et dont Berlioz fit le panégyrique. C’est que le ténor du quatuor, Christoph Enzel, aura transcrit de l’important corpus de chambre tout ce qu’il aura pu trouver pour son instrument, et d’abord logiquement ce qu’Hindemith destina au cor : la Sonate à 4 de 1952 résonne ici avec une verve supérieure à ce que les cors à piston y tentent généralement, la Sonate de 1951 échange sans dommage son cor alto initial pour un saxophone de quasi même tessiture (mais Hindemith l’avait lui-même autorisé). Le Trio , assez seconde école de Vienne de 1928 ne souffre guère plus de la substitution du sax ténor à l’ « Heckelphon » original et la plainte de son premier mouvement y sonne plus nostalgique ; mais le plus surprenant de cet album absolument particulier restent les adaptations de trois brefs mouvements pour quatuor à cordes dont deux tirés des iconoclastes « Minimax ». Allez, je me rejoue « Alte Karbonaden » rien que pour le plaisir de sa balbutiante ivresse finale… (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

The saxophone is a synonym for rich timbre and a wide range of expressive possibilities, but despite its highly attractive features, the instrument was a late addition to the classical orchestra. Seen in this light, the work by the saxophone quartet clairobscur which devotes itself intensively to classical works for saxophone takes on a particular significance. The ensemble’s repertoire is seemingly inexhaustible. From adventurous arrangements of piano music to string quartet, there is nothing the musicians leave untried. They employ their instruments to bring to life a myriad of different tonal colours and musical genres. Paul Hindemith is the focus of this CD: during the 1920s, he became enchanted by the tone of the saxophone, integrating it on a number of occasions into the scores of his stage works. The ensemble clair-obscur has a special interest in his chamber music, for example the Sonata for four horns and the composition “Frankenstein’s Monstre Repertorie” for string quartet. These works alongside the other compositions featured on this CD have been specially arranged for this saxophone ensemble production by Christoph Enzel.