François Couperin (1668-1733)
"La Bandoline" rondeau pièces de clavecin livre 1, 5e ordre n° 8
"Le Carillon de Cythère" pièces de clavecin, 14e ordre n° 6

Robert Schumann (1810-1856)
"Warum" fantasiestücke, op. 12 n° 3
"Vogel als Prophet" Waldszenen, op. 82 n° 7
Nachstück en fa majeur, op. 23 n° 4

Frédéric Chopin (1810-1849)
Nocturne en fa dièse majeur, op. 15 n° 2
Polonaise en la majeur, op. 40 n° 1
Polonaise en mi bémol mineur, op. 9 n° 2
Nocturne en fa majeur, op. 15 n° 1
Nocturne en mi bémol majeur, op. 9 n° 2
Nocturne en fa dièse majeur, op. 15 n° 2
Valse en do dièse mineur, op. 62 n° 2
Étude en sol bémol majeur, op. 25 n° 9
Étude en sol dièse mineur, op. 25 n° 6
Étude en do dièse mineur, op. 25 n° 7
Étude en ré bémol majeur, op. 25 n° 8
Étude en sol bémol majeur, op. 25 n° 9
Étude en mi majeur, op. 10 n° 3
Étude en sol bémol majeur, op. 10 n° 5
Berceuse en ré bémol majeur, op. 57
Étude en do mineur, op. 10 n° 12
Valse en la bémol majeur, op. 42
Valse en mi bémol majeur, op. 18
Sonate n° 2 "Marche funèbre" en si bémol mineur, op. 35
Mazurka en la mineur, op. 17 n° 4
Mazurka en la bémol majeur, op. 59 n° 2
Mazurka en fa dièse mineur, op. 59 n° 3
Mazurka en do dièse mineur, op. 63 n° 3
Mazurka en ré majeur, op. 33 n° 2
Polonaise en mi bémol mineur, op. 26 n° 2
Mazurka en la bémol majeur, op. 59 n° 2
Prélude en ré bémol majeur, op. 28 n° 15
Prélude en la bémol majeur, op. 28 n° 17

Ignacy Jan Paderewski (1860-1941)
Menuet en sol majeur, op. 14 n° 1
Cracovienne fantastique, op. 14 n° 6
Cracovienne fantastique, op. 14 n° 6
Cracovienne fantastique, op. 14 n° 6
Nocturne en si bémol majeur, op. 16 n° 4
"Melodie" chants du voyageur, op. 8 n° 3
Menuet en sol majeur, op. 14 n° 1

Niccolo Paganini (1782-1840)/Franz Liszt (1811-1886)
"La campanella" grande études de Paganini, S141/3

Zygmunt Stojowski (1869-1946)
Chant d'amour, op. 26 n° 3
"By the Brookside" Esquisses, op. 30 n° 3

Franz Liszt (1811-1886)
Rhapsodie hongroise n° 10, S244/10
Rhapsodie hongroise n° 2, S244/2
"La leggierezza" étude de concert n° 2 en fa mineur, S144/2

Franz Schubert (1797-1828)
Impromptu en si bémol majeur, op. 142 n° 3
Impromptu en la bémol majeur, op. 142 n° 2
Moment musical en la bémol majeur, op. 94 n° 2

Claude Debussy (1862-1918)
"Reflets dans l'eau" Images livre I n° 1
"Voiles" préludes livre I n° 2
"Minstrels" préludes livre I n° 12
"Danseuses de Delphes" prélude livre I n° 1
"Le Vent dans la plaine" préludes livre I n° 3

Franz Schubert (1797-1828)/Franz Liszt (1811-1886)
Hark! Hark! The Lark, S558/9
Moment musical en la bémol majeur, op. 94 n° 2

Johannes Brahms (1833-1897)
Danse hongroise n° 6 en ré bémol majeur, WoO 1/6
Danse hongroise n° 7 en la mineur, WoO 1/7

Johann Strauss I (1804-1849)/Carl Tausig (1841-1871)
Man lebt nur einmal

Ernest Schelling (1876-1939)
Nocturne à Raguze

Richard Wagner (1813-1883)/Franz Liszt (1811-1886)
"Spinning Chorus" The Flying Dutchmann, S 440

Richard Wagner (1813-1883)/Ernest Schelling (1876-1939)
"Tristan und Isolde" du prélude à l'acte I

Franz Liszt (1811-1886)/ Frédéric Chopin (1810-1849)
"My Joys" chant polonais n° 5, op. 74 n° 12
"The Maiden's Wish" chant polonais n° 1, op. 74 n° 1

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Romances sans paroles, op. 67 n° 4

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate "Moonlight" n° 14 en do dièse mineur, op. 27/2

Anton Rubinstein (1829-1924)
Valse-caprice en mi bémol majeur

Sergei Rachmaninov (1873-1943)
Prélude en do dièse mineur, op. 32 n° 12

Ignacy Jan Paderewski, piano

Après avoir réédité les enregistrements européens de Paderewski, voici qu'APR publie in extenso les gravures américaines consenties à Victor entre 1911 et 1934, ensemble fascinant qui permet de saisir une autre face de l’artiste. Si à Londres, Paderewski surveillait son style, épuisé par Fred Gaisberg même jusque dans les ultimes séances de 1938 où son art ne se lisait plus guère au travers des lacunes de sa technique, de l’autre coté de l’atlantique il sembla toujours plus libre. Le public célébrait plus le pianiste que le diplomate, à New York il trouvait de magnifiques pianos, mieux réglés qu’à Londres, et une atmosphère de convivialité qui lui permettait de jouer absolument comme il l’entendait. Le jeu de Paderewski était le plus naturel du monde, il n’obéissait qu’à son tactus intérieur qui produisait des tempos inhabituels, un usage très singulier du rubato, des accommodements harmoniques – après tout il était aussi compositeur-, toute une manière de toucher le piano dans la profondeur du clavier qui n’était déjà plus du tout de son temps dans l’entre deux guerres. On peut se gausser de cet art qui semble venu d’ailleurs, mais comment ne pas le trouver émouvant, et singulièrement accordé à la musique de Chopin, surtout dans ses œuvres les plus polonaises, comment ne pas céder devant les talons et les bras ronds des Danses hongroises de Brahms et à cet orchestre que prolonge la pédale pour l’évanouir finalement ; il y a du sorcier chez Paderewski, mais d’un sorcier débonnaire, qui cherche le bref, ne veut que des petites pièces. Au diable les sonates, ce piano s’amuse et s’exalte (le Chœur des fileuses !) mais surtout émeut dans la nature même de sa sonorité, ce bronze animé, quelle merveille que captent dans toutes ses splendeurs les gravures de l’ère électrique. Et puis il y a cette concordance que je ne peux qualifier que de miraculeuse lorsque son clavier plein d’imagination s’invite chez Debussy : Voiles, Danseuses de Delphes, Ce qu’à vu le vent d’ouest, Minstrel des séances de 1927 me font regretter qu’il n’ait pas enregistre tout le Premier Livre de Préludes, une année plus tôt la pure magie de Reflets dans l’eau pourrait résumer son art. Peu importe que le style ne soit pas pur, que les doigts parfois cèdent (mais toujours avec panache), entendre Paderewski c’est comprendre pourquoi le piano moderne a été inventé (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Ignacy Jan Paderewski (1860-1941) must be counted as one of the most famous pianists who ever lived, and he was certainly the most financially successful, yet his recorded legacy has always been something of a puzzle. Paderewski was from a generation before these recorded pianists, such as Cortot, Hofmann, Rachmaninov & Schnabel, we now tend to think of as ‘historical’ and his playing style really does take us back to the 19th century. This indispensable set makes available for the first time every surviving matrix from his most prolific recording contract– that with the US Victor company. In conjunction with APR’s earlier releases ‘Paderewski – his earliest recordings’ (APR6006) and ‘Paderewski– his final recordings’ (APR5636) there is now, at last, a complete Paderewski recorded edition.