|
Diapason de mai 2019 Critique de Jean-Luc Macia Page n° 101
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:56:10
Enregistrement : 2011-2012 Lieu : Seville Pays : Espagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Passacaille Référence : PAS1037 EAN : 5425004810373 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 04/07/2018
Genre : Classique
|
|
 |
Juan Manuel de la Puente (1692-1753) "Miserere mei, Deus" Psaume pour 18 voix et 7 chœurs "Lavanderita soy" Tonada avec violons, dedié à l'Immaculée Conception "A dónde, niña hermosa" Vilancico pour 10 voix en 3 chœurs avec violons, dédié à l'Immaculée Conception Cantate "Del risco se despeña la fuentecilla hermosa" avec violons pour le Saint des Saints "Con el más puro fervor" Cantata humana pour voix et violons, dédié à la Sainte Trinité
Maria Espada, soprano Marta Infante, mezzosoprano Jesus Garcia Aréjula, baryton Chœur Vandalia Orquesta Barroca de Sevilla Enrico Onofri, direction
|
 
 Juan Manuel De La Puente appartient à cette longue liste de compositeurs dont le nom et la renommée se sont perdus au fil du temps. Ordonné prêtre jeune, il passa toute sa vie à la Cathédrale de Jaen en Andalousie. C’est là que sont conservées les quelques trois-cents œuvres rescapées parmi le millier qu’il y auraient écrites dont les deux-tiers sont donc perdues. L’enregistrement par l’une des meilleures formations baroques espagnoles de quelques pièces de caractère religieux (Miserere) ou paraliturgiques (cantates pour solistes et petit orchestre ainsi qu’un villancico) permet de découvrir de véritables petits joyaux musicaux. Le compositeur se révèle comme un immense maître méconnu de la Renaissance réalisant une synthèse idéale entre styles italien (on reconnaît fréquemment une inspiration vénitienne) et espagnol. Tandis que le Miserere pour sept chœurs démontre une inventivité et une maîtrise de la réverbération et de l’écho permettant de créer artificiellement un effet stéréophonique étonnant, les autres pièces illustrent un talent réel pour souligner les émotions et tourner des mélodies proches du sublime. La perfection des solistes (quelles sopranes !!!!) combiné au raffinement orchestral et à la pureté de la prise de son finissent de faire de cet enregistrement un écrin de perfection. (Thierry Jacques Collet)

|
. |
 |
|
|