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Diapason de juin 2016 Critique de Jean-Luc Macia Page n° 105
Classica de février 2018 Critique de Jérémie Bigorie Page n° 96
Format : 2 CD Durée totale : 01:43:57
Enregistrement : 29/09-01/10/2014 Lieu : Monmouth Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68091 EAN : 0034571280912 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2016 Date de sortie : 27/04/2016
Genre : Classique
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Sonate pour violon n° 5 en si bémol majeur, K10 Sonate pour violon n° 9 en do majeur, K14 Sonate pour violon n° 15 en fa majeur, K30 Sonate pour violon n° 18 en sol majeur, K301 Sonate pour violon n° 21 en mi mineur, K304 Sonate pour violon n° 27 en sol majeur, K379 Sonate pour violon n° 33 en mi bémol majeur, K481
Alina Ibragimova, violon Cédric Tiberghien, piano
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L’éditeur ne le précise pas, mais ce double album est l’amorce d’une intégrale des Sonates pour violon et clavier de Mozart par l’un des plus excitants duos constitués ces dernières années. Le violon aventureux, déluré, fantasque d’Alina Ibragimova, qui est capable parfois d’excès caricaturaux comme l’a prouvé son récent disque des Concertos de Bach, trouve dans le piano classique mais alerte de Cédric Tiberghien à la fois un cadre et un élan : les Sonates de Beethoven, parues sous le label du Wigmore Hall m’avaient conquis, ce premier volume Mozart me semble aller encore plus loin. On sait que l’auteur des Nozze di Figaro a écrit ici parmi les chefs d’œuvre de sa musique de chambre, ces sonates sont autant, voir pour les premières plus des sonates pour clavier que pour clavier et violon, et c’est bien le piano si vif, si timbré, si dansé de Cédric Tiberghien qui entraine le violon historiquement informé de sa partenaire – la maitrise du vibrato, le vocabulaire si divers des coups d’archets, la dynamique incroyable de variété vous changent drastiquement le visage de ces opus : plus rien de classique, c’est comme si Mannheim et le Sturm und Drang étaient chez eux partout. Et lorsque les arpèges de la Sonate K 379 résonnent, si profondément respirés par Cédric Tiberghien, c’est Beethoven qui parait, pas moins. Alina Ibragimova n’a plus qu’à chanter la longue phrase de soprano que Mozart lui offre. Une Sonate ? Un Opéra, où des personnages paraissent. Ce début est prometteur en diable ! (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)
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