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Diapason de septembre 2018 Critique de Paul de Louit Page n° 108
Classica de mai 2019 Critique de Michel Fleury Page n° 101
Format : 1 CD Durée totale : 01:11:16
Enregistrement : 25-26/05/2017 Lieu : Glasgow Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68225 EAN : 0034571282251 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 04/07/2018
Genre : Classique
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Josef Gabriel Rheinberger (1839-1901) Concerto pour piano en la bémol majeur, op. 94Bernhard Scholz (1835-1916) Concerto pour piano en si majeur, op. 57 Caprice pour piano et orchestre, op. 35
Simon Callaghan, piano BBC Scottish Symphony Orchestra Ben Gernon, direction
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 Soixante-seizième volume consacré par Hyperion aux concertos romantiques pour piano : on retrouvera ici le lot d’arpèges, doubles notes, gammes parcourant le clavier en tous sens, et globalement la bravoure du soliste qui sont indispensables à l’appellation. Mais pas que… De son côté, Rheinberger (dont on connaît mieux les sonates pour orgue) se montre surtout un épigone de Brahms et Schumann auxquels il emprunte rythmes, orchestrations, et même des mesures citées intégralement. Enregistrés pour la première fois et plus personnels, le concerto et le capriccio de Scholz ont une autre façon d’être romantique : ils cultivent ce que Charles Rosen décrivait comme une « esthétique du fragment », un enchaînement de moments ayant un début et une fin bien définis mais un contenu inachevé et éventuellement déroutant. Ce kaléidoscope musical intéresse ou surprend en permanence mais fait regretter sans cesse que rien ne soit vraiment développé au sein d’une forme plus vaste. Traités ainsi, les thèmes ne restent finalement pas en mémoire et c’est peut-être ce qui a nui à la postérité de telles œuvres. Champion des concertos de Coke dans le volume 73, Simon Callaghan évite la pure virtuosité et s’intègre à l’orchestre dans Rheinberger (ce qui parachève la ressemblance avec Brahms) et semble insister sur le côté fragmentaire dans Scholz. L’orchestre, mieux mis en valeur par l’orchestration opulente du premier que par celle un peu acide du second, est solide dans les deux cas : ce nouveau volume ne déparera pas la collection. (Olivier Eterradossi)

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