En 2010, Steven Osborne avait rejoint Paul Lewis pour un album Schubert à quatre mains dont la Fantaisie tourna longtemps dans ma platine. Le voici qui ose seul tout un disque Schubert. Contrairement aux pianistes de sa génération ce n’est pas sur les espaces ouverts des Sonates qu’il porte son attention mais sur les Impromptus D 953, les Klavierstücke D946, et pour compléter ces Variations Hüttenbrenner que Wilhelm Kempff chérissait. Inutile de chercher ici un grand geste dramatique. Osborne joue les Impromptus sous un éclairage bas, chez lui et pour lui quasiment. Son ton intime, son absence de sollicitation portés par le pianisme discret et profond qu’on lui connait ne cesse que pour le Quatrième Impromptu, dominé toujours, mais qui, comme jadis sous les doigts d’Edwin Fischer, prend les accents d’un furiant. Prélude logique aux trois Klavierstücke dont le ton dramatique, les accents prophétiques ne s’incarnent pourtant pas absolument dans ce clavier si mesuré. Trop tôt ? Non. Osborne est un musicien un rien secret, son Schubert doit être réécouté, apprivoisé, il ne se livre pas ainsi d’emblée, n’est pas offert, il vous faudra l’apprivoiser. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé) Composés dans les dernières années de sa vie trop courte, les Impromptus et Pièces pour piano de Schubert (D935 & D946) sont des œuvres de grande envergure—des quasi sonates. Steven Osborne les interprète avec une élégance toute classique, concluant ce programme avec les juvéniles, et plus légères, Variations Hüttenbrenner. Le septième volume de notre série des Concertos romantiques pour violoncelle accueille à nouveau le charismatique violoncelliste Alban Gerhardt, avec en support orchestral enthousiaste le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin sous la direction de Stefan Blunier, nouveau venu chez Hyperion. Les deux Concertos pour violoncelle de Wilhelm Fitzenhagen sont accompagnés d'œuvres plus courtes du même compositeur ainsi que de sa version des célèbres Variations Rococo de Tchaïkovski. Composed in what turned out to be the last couple of years of his tragically short life, the Schubert Impromptus & Piano pieces (D935 & D946) are large-scale works—miniature sonatas even. Steven Osborne presents them in performances of perfect classical poise, concluding his programme with the earlier, and altogether lighter, Hüttenbrenner Variations. A seventh volume in our Romantic Cello Concerto series welcomes back the hugely charismatic cello of Alban Gerhardt, enthusiastic orchestral support coming from Hyperion debutant Stefan Blunier and the Deutsches Symphonie-Orchester Berlin. The two Cello Concertos by Wilhelm Fitzenhagen are joined by two of the composer's shorter works in the genre, plus his version of the famous Tchaikovsky Rococo Variations.
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