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Schubert : Musique pour piano, vol. 1. Feltsman.
Format : 1 CD
Durée totale : 01:17:16

Enregistrement : 14-17/06/2013
Lieu : Monmouth
Pays : Royaume-Uni
Prise de son : Stereo

Label : Nimbus
Référence : NI6297
EAN : 0710357629723

Année d'édition : 2015
Date de sortie : 01/02/2015

Genre : Classique
Franz Schubert (797-1828)
Sonate en la mineur, D. 537
Adagio en mi majeur, D. 612
Deux scherzos, D. 593
Sonate en sol majeur, D. 894

Vladimir Feltsman, piano

Schubert, Piano Music vol. 1 (NI6297) annonce l’éditeur. Vladimir Fetlstman avait pourtant fait préalablement paraitre la Reliquie, couplée à la Première Sonate de Schnitke, lecture radicale qui commandait une suite. La voila, et elle nous laisse aussi conquis que déconcerté. Feltsman débarrasse son Schubert de tout pathos et de toute tendresse. Il le joue parfois avec une distance un rien sarcastique qu’on ne trouvera pas même chez Richter : écoutez les variations de l’Allegretto de la Sonate en la mineur, désincarnées, sèches presque. Adieux mystère, bonjour étrangeté. Tout, au long de ce disque, surprend, si peu Schubertien en apparence. Mais ce chemin vers le dénuement, qui joue toute la La mineur et les deux Scherzos D 593 comme des rébus, les sauvant du salon jusqu’à les rendre fantasque, trouve son sens dans le bref Adagio en mi majeur, esseulé, perdu, aussi troublant que les œuvres de clavier inachevées de Mozart : une idée à l’état pur. Le grand œuvre clôt ce disque singulier qui m’arrête depuis bien un mois : la Sonate en sol majeur, avec son motif d’accords sempiternellement répété devient sous les doigts de Feltsman une symphonie, et qui prend son temps. Les reprises sont toutes là, l’arche musicale rayonne, sans que jamais les charmes soient sollicités. Cette sévérité lumineuse, ce son si net, ce cantabile nourri dans les contrechants créent un visage profondément inhabituel, déstabilisant, comme à contrario de ce que l’on croit être Schubert. Et pourtant… Un sentiment qu’augmente encore le second volume (NI6298) de ce voyage : petite Sonate en la majeur, Grätzer Walzer, et l’ultima verba, la Sonate en si bémol majeur. Les Valses montrent avec quel chic pianistique Feltsman délivre les œuvres brillantes de leur ton de salon, la Sonate en la étonne par la clarté de sa conduction et la simplicité faussement naïve de son discours, et fatalement la Sonate en si bémol instille un doute par ses idées étranges : pas l’intrada, faite dans une demi lumière, réflexive, assez traditionnelle en fait : Felstman ne profite pas du trille pour creuser le son, il refuse toute idée de tension, mais dans le ton sec, le jeu détaché qu’il met au développement, cette étrangeté inquiète et un rien sarcastique que j’avais déjà notée reparait. Andante froid, finale pressé, un rien beethovénien dans ses accents, comme si le pianiste russe voulait fuir l’embellie. Unique, et dérangeant (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Schubert has been described as the last 'classical' and as the first 'romantic' composer, but it is really impossible to pin a meaningful label on him. He was, and still is, a very special case, a lonely figure in musical history, a dreamer who brought into music a degree of intimacy, despair, hope and disappointment previously unknown. Schubert was a sincere, shy and vulnerable man (though did not lack confidence in himself as an artist), and his personality is clearly reflected in his music. Schubert found his voice early (the song 'Erlking' was written in 1815 when the composer was only eighteen) and produced an incredible mass of work. His productivity peaked in 1828, the last year of his life, with a staggering explosion of creativity unparalleled in musical history – the coda of Schubert’s life was humanly devastating and creatively triumphant. Schubert wrote more than six hundred songs and his experience of working with poetry was crucial to his art. He learned how to tell a story and create an atmosphere in the limited space of song, how to compress his material in the most direct and effective way. Schubert’s musical language and his perception of the world were poetic and many of his works could be seen as intimate diaries or private meditations. His music resonates with the belief of Novalis (a visionary, and one of the most influential personalities of German Romanticism) that poetry is the highest form of language.

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