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Format : 1 CD Digipack Durée totale : 01:08:25
Enregistrement : 05-07/12/2017 Lieu : Francfort-sur-le-Main Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Genuin Référence : GEN18620 EAN : 4260036256208 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 28/11/2018
Genre : Classique
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Franz Schubert (1797-1828) Sonate pour piano en la majeur n° 20, D 959Robert Schumann (1810-1856) Humoresque en si bémol majeur, op. 20
Natalia Ehwald, piano
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Natalia Ewald a de la suite dans les idées, elle remet face à face Schubert et Schumann comme elle l’avait fait en son premier album qui contrastait la Sonate D 894 et la Fantaisie. Ce doublé fascinant s’éclaire encore ici par la grâce singulière du jeu de cette pianiste inspirée. Si elle trouvait des trésors intimes dans la Sonate D 894, elle se confronte sans frémir au geste autrement expansif de la grande Sonate en la majeur. Sa tempête dans l’Andantino m’évoque celle, implacable, qu’y sculptait Andor Foldes, clavier de percussion allant jusqu’au bout d’une fureur terrible car maitrisée. Clouant ! mais si ce geste est spectaculaire, toute la musique fuyante, les suggestions, l’écriture en allers et retours de l’Allegro furent-ils jamais si bien compris depuis Radu Lupu ? Les timbres de ce piano si ample et si secret à la fois vont comme un gant à ce Schubert extrême, et il sera passionnant de lire le texte que la pianiste consacre à l’œuvre. Le Scherzo danse sur un volcan, piqué, froissé, élégant et ivre, le Finale chante son lied de consolation avec une étrange lumière, un rien surnaturelle, s’accorde parfaitement avec la confession à demi-mots de l’Einfach qui ouvre l’Humoreske. Ce Schumann est le plus secret, Natalia Ewald y met beaucoup de nostalgie mais aussi beaucoup d’élan parfois. Le ton de confession des six épisodes est troublant au possible, phrasé avec un art de poète qui soudain me fait comprendre ce que je n’avais pas saisi dans sa Fantaisie : elle joue Schumann du côté d’Eusebius, cherchant chez lui justement ce que Schubert y aura inspiré, cette part de nostalgie, ce goût de l’étrange, ce mélange subtil entre l’épique et le tendre. Tout grand disque d’une pianiste que je continuerais à suivre album après album (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)
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