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Diapason de juin 2018 Critique de Jérôme Bastianelli Page n° 109
Format : 1 CD Durée totale : 01:21:52
Enregistrement : 12-14/05/2017 Lieu : Monmouth Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68213 EAN : 0034571282138
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 02/05/2018
Genre : Classique
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Franz Schubert (1797-1828)Sonate pour piano en si bémol majeur, D 960 4 Impromptus, op. 142, D 935 n° 1 en fa mineur n° 2 en la bémol majeur n° 3 en si bémol majeur n° 4 en fa mineur Marc-André Hamelin, piano
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Marc-André Hamelin, le plus virtuose des pianistes de sa génération, qui aura commencé sa carrière discographique avec les œuvres les plus ardues du répertoire en vient aujourd’hui à Schubert. Un premier album où le rejoignait Steven Osborne l’avait montré chez lui dans un univers où, préjugés obligent, je ne l’attendais pas. Mais ici c’est au chef d’œuvre qu’il touche, étape supplémentaire et pour ainsi dire ultime dans l’univers même de Schubert. Le fameux trille qui gronde chez tant de pianistes se fait ombre, murmure inquiet dans le murmure général de l’exposition, où un clavier fluide, sans aucun appui, dit son chant en estompe ; peu à peu la lumière gagne, mais jusque dans le forte, ce toucher veut suggérer. Au long de la Sonate, une décantation de l’harmonie se produit, qui fera les deux mouvements finaux légers comme des plumes, très sereins mais sans les piaffements, le contraste qu’on y trouve si souvent et qui sonnent trop voulus après les mystères des deux premiers mouvements. Les "Impromptus" D 935 pécheraient par un excès d’élégance si ces doigts véloces, ce clavier si éduqué ne rendaient leur écoute fascinante pour la simple beauté du jeu. Mais on est loin du caractère que leur donnait Edwin Fischer (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)
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