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Diapason de avril 2014 Critique de Denis Morrier Page n° 100
Format : 1 CD Durée totale : 00:55:32
Enregistrement : 10-13/01/2011 Lieu : Kirchheim an der Weinstraße Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : CPO Référence : CPO777660 EAN : 0761203766024
Année d'édition : 2013 Date de sortie : 06/09/2013
Genre : Classique
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Heinrich Schütz (1585-1672)Premier Livre de Madrigaux Italiens, op. 1, SWV 1-19 O primavera O dolcezze amarissime Selve beate Alma afflitta, che fai? Cosi morir debb'io D'orrida selce alpina Ride la primavera Fuggi, fuggi, o moi core! Feritevi, ferite Fiamma ch'allaccia Quella damma son io Mi saluta costei Io moro, ecco ch'io moro Sospir, che del bel petto Dunque addio, care selve Tornate, o cari baci Di marmo siete voi Giunto è pur, Lidia Vadto Mar a 8 Armin Bereuter, violon Julian Behr, guitare Lorenzo Feder, clavecin, orgue Ensemble Sette Voci Peter Kooij, direction
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Voici une nouvelle version des madrigaux italiens à cinq voix de Schütz, premier recueil qu’il publia en 1611, à 26 ans, tandis qu’il achevait à Venise sa formation musicale auprès de Giovanni Gabrieli, organiste de Saint-Marc et compositeur réputé. Les textes sont pour moitié de Giambattista Marino, pour un tiers extraits du recueil Il Pastor fido de Battista Guarini, poètes très appréciés des musiciens d’alors. La maîtrise atteinte par Schütz encore jeune homme est évidente dans l’art de traduire en musique la moindre nuance textuelle : rire ou joie, souffle ou mort… Dans le présent enregistrement Peter Kooij a choisi d’accompagner ses chanteurs, un par voix, par des instruments harmoniques (ici violone, chitarrone, clavecin, orgue) qui doublent ou ornent les lignes vocales comme le prévoyaient des versions contemporaines de madrigaux. Encore faut-il que ce continuo n’épaississe pas le tissu musical aux dépens de l’expression, par exemple lorsqu’il s’agit de murmure, de bruissement… Le choix de l’orgue pour célébrer la venue du printemps dans le poème champêtre de Guarini qui ouvre le recueil peut surprendre. On appréciera la qualité des chanteurs. (Bruno Fargette)
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