Sergei Bortkiewicz (1877-1952)
Trois morceaux, op. 24
Ein Roman, op. 35
Trois Morceaux, op. 6
Sonate n° 2, op. 60
Préludes, op. 66
Minuit, op. 5
Sept Préludes, op. 40
Im 3/4 Takt, op. 48
Six Préludes, op. 13
Six Pensées Lyriques, op. 11
Quatre Morceaux, op. 65
Impressions, op. 4
Dix Etudes, op. 15
Sonate n° 1, op. 9
Ballade, op. 42
Elégie, op. 46
Trois Valses, op. 27
Kindheid, op. 39
Quatre pièces, op. 10
Lyrica Nova, op. 59
Lamentation et Consolations, op. 17
Marionetten, op. 54
Trois Morceaux, op. 12
Quatre mOrceaux, op. 3
Aus meiner Kindheit, op. 14
Dix Préludes, op. 33

Klaas Trapman, piano

Sergei Rachmaninov, Nikolai Medtner, ajoutez leur contemporain, Sergei Bortkiewicz et vous tiendrez la triade sacrée de l’ultime piano romantique russe. Cet élève de Liadov, pianiste de grande venue, aura d’abord écrit pour son instrument, des pièces qui herborisent dans l’onirisme des contes et détournent la musique de salon en lui donnant des couleurs étranges. Quelle musique, emplie de notes comme celle de Medtner, mais autrement versicolore, d’une palette folle comme celle d’un Bonnard. C’est merveille d’entendre des œuvres aussi somptueusement écrites pour l’instrument. Stephen Coombs, Cyprien Katsaris y auront osé de beaux disques anthologiques, mais il nous manquait l’intégrale, qui permet de préciser les divers registres de cet univers, pièces de fantaisies, Sonates (où l’ombre de Rachmaninov parait), cycles de Préludes ou de Valses, cahiers caractéristiques (les fameuses Marionetten op. 54) ou d’inspiration littéraires (Lamentations et Consolations, 1914), pièces dédiées au monde de l’enfance : le portrait est cette fois complet. Celui qui l’aura osé n’est pas un inconnu dans le monde du piano. Klaas Trapman se sera dévoué à Medtner, mais aussi à Szymanowski et à Tournemire. Ses grands moyens pianistiques empoignent ces partitions splendides, jeu ample, doigts alertes, des couleurs partout d’autant que l’un des instruments joués pour l’essentiel des pièces un Grand Bösendorfer de concert, est une merveille. Parution immanquable qui vous fera découvrir un tout grand compositeur de l’ultime piano romantique. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Landmark recordings now available for the first time in a box: the only complete solo Bortkiewicz in a single volume. A composer-pianist after his time, Sergei Bortkiewicz (1877-1952) continued to write music in the post-Romantic Russian tradition well into the 20th century: based on Liszt and Chopin, influenced by Tchaikovsky and Russian folklore, and insulated from Modernism. His craftsmanship was meticulous, his imagination colourful and sensitive, his piano writing as idiomatic as one would expect from a performer coached in the grand manner of 19th-century virtuosity. His voice is strongly established in even his early works: preludes, studies and ballades followed, as well as two grandiloquent sonatas. Many of Bortkiewicz’s manuscripts ended up in the possession of his good friend, the Dutch pianist Hugo van Dalen. In time the Dutch Musical Institute acquired them and engaged Klaas Trapman to make these recordings between 2002 and 2006. Reissued here complete, they are complemented by new and detailed booklet notes from the Bortkiewicz scholar Wouter Kalkman. For Trapman himself, this project was a labour of love: ‘Bortkiewicz has his own personal voice,’ he remarked in an interview. ‘It is the atmosphere of deep nostalgia, the longing for past joys. This emotional side, blended with his strong melodic gifts, makes his music attractive and appealing to many listeners.’ ‘Trapman approaches the music of Bortkiewicz in the manner of the best interpreters of Rachmaninoff, avoiding over dramatization and sentimentality... under Trapman's hands, [the music] always sounds elegant and well made.’ Fanfare (Sept/Oct 2005)