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Diapason de septembre 2019 Critique de Olivier Fourés Page n° 123
Format : 4 CD
Enregistrement : 2015-2018 Pays : Italie
Label : Brilliant Classics Référence : BRIL95835 EAN : 5028421958354
Année d'édition : 2019 Date de sortie : 05/06/2019
Genre : Classique
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Antonio Vivaldi (1678-1741) Concerto en do majeur, RV 110 Concerto en do majeur, RV 113 Concerto en ré majeur, RV 121 Concerto en ré mineur, RV 128 Concerto en mi mineur, RV 134 Concerto en fa majeur, RV 136 Concerto en fa majeur, RV 138 Concerto en fa mineur, RV 143 Concerto en sol mineur, RV 153 Concerto en la majeur, RV 158 Concerto en la mineur, RV 161 Concerto en si bémol majeur, RV 167 Concerto en do majeur, RV 109 Concerto en do majeur, RV 114 Concerto en do majeur, RV 118 Sinfonia en ré majeur, RV 122 Concerto en ré majeur, RV 126 Concerto en mi mineur, RV 133 Sinfonia en fa majeur, RV 135 Sinfonia en fa majeur, RV 137 Concerto en sol majeur, RV 150 Concerto en sol majeur, RV 151 "Alla rustica" Concerto en la majeur, RV 159 Sinfonia en si bémol majeur, RV 162 Concerto en si bémol majeur, RV 163 "Conca" Concerto en si bémol majeur, RV 164 Concerto en do majeur, RV 115 Concerto en ré majeur, RV 124 Concerto en ré mineur, RV 129 "Madrigalesco" Sinfonia en mi majeur, RV 131 Sinfonia en fa majeur, RV 140 Concerto en fa majeur, RV 142 Concerto en sol majeur, RV 145 Sinfonia en sol majeur, RV 146 Concerto en sol mineur, RV 155 Concerto en la majeur, RV 160 Concerto en si bémol majeur, RV 165 Concerto en si bémol majeur, RV 16 Sinfonia en do majeur, RV 112 Sinfonia en do majeur, RV 116 Concerto en do mineur, RV 119 Concerto en ré majeur, RV 123 Concerto en ré mineur, RV 127 Concerto en fa majeur, RV 141 Sinfonia en sol majeur, RV 149 Concerto en sol mineur, RV 154 Concerto en sol mineur, RV 156 Concerto en sol mineur, RV 157 Sinfonia en si mineur, RV 168
L'Archicembalo (instruments d'époque)
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Après la redécouverte des 4 Saisons dans les années 50, la résurrection vivaldienne s'est poursuivie avec les concertos pour violon(s) du génial vénitien, suivis de ceux consacrés à la flûte, au hautbois, au basson, au violoncelle, à la viole d'amour, à la mandoline et au luth, aux œuvres concertantes avec solistes multiples, et à ceux avec solistes sans orchestre. Puis vient le temps de la musique vocale, religieuse ou profane, enfin les opéras. Les œuvres pour orchestre à cordes (à 4 parties) semblent avoir beaucoup moins attiré les interprètes. Quelques pièces isolées sont apparues dans des anthologies variées, et quelques rares enregistrements ont révélé celles identifiées comme étant des ouvertures d'opéra. L'extrême variété des 51 œuvres présentées ici, tour à tour pièce d'étude pour l'orchestre de la Pieta, ouverture festive d'un opéra non identifié, introduction à une solennité, pièce de concert, concerto d'église, semble indiquer une production étalée sur toute la carrière du compositeur. On ne peut qu'être admiratif devant le perpétuel jaillissement de l'invention dont foisonnent ces musiques injustement négligées. Même si, conservées en manuscrits, elles ne semblent pas avoir été jugées dignes d'être publiées par leur auteur, elles représentent un fleuron incontournable et resplendissant du génie vivaldien. L'ensemble italien l'Archicembalo, aux dimensions idéales (4 violons, 1 alto, 1 violoncelle, 1 contrebasse et le clavecin, instruments d'époque) signe ici la première intégrale de ces œuvres magnifiques dans une interprétation habitée par l'esprit foisonnant, protéiforme et multicolore du Prêtre Roux. (Jean-Michel Babin-Goasdoué) An exhilarating romp through the Venetian prince of the Italian Baroque: 50 works, many of them still little-known, in historically informed performances with plenty of impact and colour. Founded in 2000, L’Archicembalo is a period ensemble of top-notch Italian musicians who have played with all the major native exponents of Baroque music such as Giovanni Antonini and Giuliano Carmignola. According to La Stampa, the ensemble ranks among the most inspiring and authoritative Vivaldi interpreters of our time. Part of this collection was released separately in 2015, and attracted glowing reviews: ‘The tempi are well chosen, without exaggerations, but also without being too slow… Italian ensembles have shown that [these Sinfonias] are more than nice fillers in a programme of solo concertos. In this recording the polyphonic, theatrical and expressive qualities of these pieces are brought to light´ What sets apart these concertos and sinfonias from the multitude of other such works composed by Vivaldi is the lack of a solo instrument. Yet with his usual, inexhaustible fertility of invention, Vivaldi turned this apparent lack into an opportunity to explore the possibilities of development and counterpoint more extensively than was possible in the oppositional and accompanimental language of the solo concertos. After a dashing opening movement there is generally a central Adagio, in the form of a tripartite song or a simple sequence of chords. This is followed by a lively, dancelike movement in two parts with two refrains. On occasion this finale is replaced by a technically superlative Fugue that displays Vivaldi’s mastery of counterpoint. Sometimes the Fugue is placed at the beginning of the Concerto, perhaps implying the original context of the work as the instrumental introduction to a solemn Mass. In complement to the concertos, the Sinfonias generally feature bolder and more brilliant string writing, evidently for use as the curtain-raiser to a theatrical event, though they now stand perfectly well on their own.
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