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Wolfgang Schneiderhan joue Mozart, Henze et Martin. Seefried, Hindemith, Leitner, Haitink.
Format : 1 CD Digipack
Durée totale : 01:05:07

Enregistrement : 1952-1968
Lieu : Lucerne
Pays : Suisse
Prise de son : Live

Label : Audite
Référence : AUD95644
EAN : 4022143956446
Code Prix : DM017A

Année d'édition : 2016
Date de sortie : 25/11/2016

Genre : Classique
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour violon, K 219

Hans Werner Henze (1926-2012)
Concerto pour violon n° 1

Frank Martin (1890-1974)
Magnificat (version 1968)

Irmgard Seefried, soprano
Wolfgang Schneiderhan, violon
Swiss Festival Orchestra
Paul Hindemith, direction
Ferdinand Leitner, direction
Bernard Haitink, direction

Vers 1955, Wolfgang Schneiderahn suggéra à Frank Martin une œuvre écrite à son intention et à celle de son épouse Irmgard Seefried. Marti n pensa tout d’abord à un Stabat Mater, puis bien des années plus tard, au printemps de 1967 trouva son inspiration pour un flamboyant Magnificat qui reste son chef d’œuvre le moins connu. Est-ce sa destination finale au centre du Maria Trypticon – on voit que l’idée Mariale rattrapa le compositeur – qui fait tant ignorer sa première mouture de 1968 ? Frank Martin l’enregistra avec leurs destinataires et l’Orchestre de la Suisse Romande, mais la bande de la création publiée aujourd’hui, emmenée par la direction flamboyante et radieuse de Bernard Haitink, me semble infiniment supérieur par son urgence, la beauté asphyxiante de ses appels, la, profondeur d’or noir de son orchestre. Comme Seefried va à ses aigus sans peur de s’y brûler, et nous sommes en 1968, alors qu’elle parvenait aux confins de sa voix. Quelle œuvre, qui suffirait à faire tout le prix de ce beau disque dédié à Wolfgang Schneiderahn qui s’ouvre sur le Concerto en la majeur de Mozart que Paul Hindemith, remplaçant au pied levé Wilhelm Furtwängler, dirige dans un tempos patelin, laissant tout l’espace à son violoniste pour chanter, ce qu’il savait faire mieux que bien d’autres, et triller, et vocaliser. Contraste absolu avec le Premier Concerto d’Hans Werner Henze, alors dans sa trentaine, ouvrage hanté, d’une sombre violence, comme sorti tout armé des atmosphères lugubres du Deuxième Concerto de violon de Bartók. Ferdinand Leitner règle pour son soliste un orchestre abrupt ou aérien, d’une incroyable variété de timbres et d’atmosphères. Là encore cette prise en concert me semble supérieure à celle réalisée en studio avec le compositeur. Portrait remarquable d’un violoniste qu’on oublie trop (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

C'est une histoire d'amour qui unit le violoniste Wolgang Shneiderhan au festival de Lucerne. Lorsqu'il s'y produit la première fois en 1949, il vient de fonder son premier quatuor puis il y vient régulièrement jusqu'en 1985 et il commence à y donner des Master classes. Entretemps, il poursuit sa carrière de soliste et fonde un trio avec le violoncelliste Enrico Mainardi et le pianiste Edwin Fisher. Interprète naturel des classiques, Bach, Beethoven mais surtout Mozart, il se consacre de façon engagée aux œuvres de ses contemporains notamment deux compositeurs documentés ici : Hans Werner Henze et Frank Martin. Ce disque est une compilation de trois concerts donnés par le violoniste avec l'orchestre du festival dirigé par trois chefs différents. Le concerto K219 de Mozart, enregistré en 1952 et dirigé par Paul Hindemith(!), sonne à la fois badin, enjoué et d'une précision infaillible. Doté d'une technique souveraine (il fut enfant prodige), Schneiderhan joue tous les répertoires avec la même spontanéité béate non dénuée de tendresse. Dextérité et cantabile, qualités essentielle dans le concerto de Henze (Concert de 1964 avec Ferdinand Leitner au pupitre), extrêmement virtuose et tout en nuances dynamiques. Le Magnificat de Franck Martin est dédié au violoniste ainsi qu'à son épouse la cantatrice Irmgard Seefried. Partition âpre et tourmentée, créée en 1968 pour le Festival par les deux interprètes, elle associe le soliloque déclamatoire de la soprano (Seefried impériale) et une partie de violon délicate et volubile. Schneiderhan s'y fait discret, lâchant orchestre et voix débridés. (Jérôme Angouillant)

An outstanding violinist of the twentieth century: Wolfgang Schneiderhan, born in Vienna in 1915, was concert master of the Vienna Philharmonic for many years before turning to his solo career entirely. As a chamber musician – for instance with his Schneiderhan Quartet or in the trio with Edwin Fischer and Enrico Mainardi – he also proved to be influential. Schneiderhan was one of the defining artists in the history of the Lucerne Festival: between 1949 and 1986 he gave an amazing forty-two concerts; as Georg Kulenkampff’s successor, he directed the masterclasses over several decades; and in 1956, together with his former student Rudolf Baumgartner, he founded the Lucerne Festival Strings. Although Schneiderhan possessed enormous technical prowess, he never entered the territory of pure virtuoso concertos or sensational solo pieces. Instead, his dexterity always underpinned a well-articulated tone, a cultivated breath of modulation and a highly differentiated dynamic palette; the natural and genuine nature of his playing was, justifiably, praised again and again. Schneiderhan’s “house gods” were Bach, Mozart and Beethoven, but he was also a knowledgeable and committed champion of twentieth century composers, from Boris Blacher, Karl Amadeus Hartmann and Rolf Liebermann through to Frank Martin and Igor Stravinsky. The range of Schneiderhan’s repertoire is also displayed in these three Lucerne live recordings, now released for the first time. His commitment for the music of his time becomes particularly evident: he performs Henze’s highly virtuosic First Violin Concerto (which he would go on to record on disc as well, with the composer conducting) alongside Martin’s Magnificat. The Swiss composer had composed this unusually scored work, which one year later would be expanded into his Maria-Triptychon, for Schneiderhan and his wife, the soprano Irmgard Seefried – the Lucerne live recording of the world premiere with the two dedicatees therefore represents an exceptional archive discovery. The early recording of Mozart’s final violin concerto on the other hand shows Schneiderhan as a representative of the Viennese Mozart tradition. Here, his partner at the podium of the Swiss Festival Orchestra is Paul Hindemith who can be experienced as a conductor of classical repertoire. The 32-page booklet in three languages provides extensive background information on Wolfgang Schneiderhan in Lucerne, and also features photos from the festival archives published here for the very first time. In cooperation with audite, Lucerne Festival presents the “Historic Performances” series featuring outstanding concert recordings of artists who have shaped the festival throughout its history. The aim of this CD edition is to rediscover treasures – most of which have not been released previously – from the first six decades of the festival, which was founded in 1938 with a special gala concert conducted by Arturo Toscanini. These recordings have been made available by the archives of SRF Swiss Radio and Television, which has broadcast the Lucerne concerts from the outset. Painstakingly re-mastered and supplemented with photos and materials from the Lucerne Festival archive, they represent a sonic history of the festival.

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